MARGUERITE MONNOT
Marguerite-Angèle Monnot, est née le 28 mai 1903 au Carterot, quartier du sommet de Decize,
Son père, Gabriel Monnot, né au Creusot en 1870, a perdu la vue à l'âge de trois et c'est en 1901 que les époux Monnot, tous deux originaires du Creusot, quittent Paris pour Decize: musicien, compositeur de musique religieuse, Gabriel devient titulaire de l'orgue de l'église Saint-Aré, donnant des cours de piano et d'harmonium avec sa femme, Marie, qui est par ailleurs institutrice et férue de littérature. Chaque soir, chez Maître Monnot, élèves et amis se réunissent, parfois autour d'une personnalité musicale: Louis Ganne, Georges Thill, Asselin, Chaminade, Bénédetti et d'autres. Et la petite Marie va tout naturellement grandir en musique sur les bords de la Loire, en tour à tour "instruite" par sa mère et initiée artistiquement par son père.
A 27 mois, elle pianote déjà sur le clavier paternel, reconstituant une rengaine entendue à la fête: "J'allais sur les chevaux de bois et au retour, j'ai joué de la main gauche un petit air que j'avais entendu au manège. C'est comme ça que mon père a deviné que j'étais douée pour la musique". A 3 ans, elle compose sa première œuvre, "Bluette". A 3 ans et demi, elle se produit pour la première fois en public à Paris et accompagne une chanteuse sur une berceuse de Mozart, récompensée par un chat en peluche! A 8 ans, elle interprète en concert Liszt, Chopin et Mozart à la... Salle des Agriculteurs à Paris, suscitant ses premiers articles de presse.
De 12 à 15 ans, elle se produit de plus en plus, de Nevers à Paris où Camille Saint-Saëns aurait dit d'elle: "Je viens d'entendre la meilleure pianiste qui existe".
A 16 ans, elle fait une tournée dans les capitales d'Europe, et notamment à Madrid, avec le danseur Vincente Escuderro. Passionnée de folklore espagnol, elle est même, dit-on, pressentie pour devenir musicienne officielle à la Cour royale d'Espagne, mais ses parents l'enverront poursuivre ses études musicales à Paris sous la direction de grands maîtres : Vincent d'Indy, dont elle suivra les leçons d'harmonie et de fugue, Alfred Cortot, qui perfectionne et développe ses qualités de pianiste, et Nadia Boulanger, qui l'aide à préparer le Prix de Rome tout en l'initiant à l'art de la composition. Mais son principal et premier professeur, d'art comme de vie, reste ce père qui lui enseigna l'harmonie, reconnut très tôt en elle l'artiste-concertiste qu'il aurait peut-être lui-même aimé être, et eut juste le temps d'assister à son avènement, disparaissant en 1939, quatre ans après la création de "Mon légionnaire".
Tout destinait donc Marguerite à une carrière de concertiste, qu'elle interrompra pourtant à 18 ans, à la veille de son départ pour les Etats-Unis, pour cause d'ennuis de santé et de trac grandissant: une "année de maladie, de fatigue", qui changera le cours de sa vie. Car la jeune Decizoise est aussi belle que discrète, et... aussi distraite qu'anxieuse, perpétuellement rongée par un trac à la mesure de son talent, qui lui fera souvent par la suite présenter deux musiques pour un seul texte (cf. "Milord"), et reculer désespérément le moment fatidique de montrer ses créations, fût-ce à Piaf après des années de collaboration. Telle est la "Guite", comme la surnommera vite Edith: physiquement, c'est une femme classique et belle, "d'une quiétude silencieuse, à la voix flûtée, haut perchée" (Henri Contet), au port altier, au regard doux, à la fois sensuelle et évanescente, "avec l'air lunaire et toujours un petit sourire qui traînait sur sa bouche comme de la tendresse égarée" (Simone Berteaut), qui s'inscrit dans une tradition féminine française à la Gaby Morlay (pour céder à la tentation des rapprochements), le mystère en plus. Charles Aznavour n'oubliera jamais cette première image de Marguerite: "Nous voici enfin rue de Berri, dans le salon de Piaf, que peu d'élus ont le privilège de fréquenter. J'entre le premier. Il y avait là, installés sur des fauteuils, Marguerite Monnot, Henri Contet, et quelques autres personnes que je ne connaissais pas. Marguerite, assise sur le bord du coussin, parle avec vivacité, agite les mains et semble constamment en perte d'équilibre. Elle est vivace, sa voix est pointue, mais c'est son regard, d'une inoubliable douceur, et en même temps sa grâce, qui me touchent le plus. Contet, lui, trône, superbement vêtu, et par moments secoue avec une dignité de diplomate les cendres de sa cigarette. Parmi eux, Piaf".
(Sources : "Aznavour par Aznavour" Editions Bayard).
Car ces yeux, dont Aznavour a retenu l'extrême douceur, semblent perpétuellement rêver sur les photos de l'époque, comme si elle allait toujours s'évader du groupe. Romantique, diront certains, sensuelle, répondront d'autres, mais tous s'accorderont sur un trait dominant, et souvent cocasse: lunaire, pour ne pas dire extraterrestre, face à une Piaf furieusement terrienne, qui partage avec elle l'amour de l'amour, à travers les hommes -ce seront parfois les mêmes: Yves, Henri...- comme les chansons. Cette correspondance secrète entre les deux femmes expliquant aussi, par delà leur créativité, la longévité de leur collaboration (25 ans) et surtout de leur complicité: "Je suis au moins autant son amie que sa collaboratrice, si ce n'est plus" (Marguerite Monnot ). Piaf ne se vantera-t-elle pas d'avoir été comme Guite, "retoquée" à son examen d'entrée à la SACEM (le sujet en était " Rue de la gare ")!
C'est en 1922, à 19 ans, que Marguerite va trouver à son corps défendant sa vraie voie, en écoutant de la "musique populaire" à la TSF et en rencontrant des paroliers en quête de notes: "J'aimais le jazz, la danse, mais je ne connaissais pas du tout la chanson. J'ai commencé à en écrire parce que j'étais souffrante, par l'intermédiaire d'un ami de la famille. Mais je n'aurais jamais continué sans Edith...". Un virage qui n'ira pas sans un certain conflit avec son père, tout imprégné de Bach. On lui propose en effet d'écrire une valse pour un film d'après Tristan Bernard, "La fortune". Poussée par un ami de son père, elle accepte, cosignant donc en 1931 sa première chanson, "Ah! Les mots d'amour!", interprétée par Jane Marny, avec l'auteur des "Mémoires d'un jeune homme rangé". D'une valse l'autre, le parolier Marc Hémy lui demande alors de composer la musique de "Viens dans mes bras", interprétée par Lucienne Boyer et éditée chez Salabert: longtemps après, la valse restera une des spécialités de la Guite.
Mais c'est en 1936 qu'elle obtiendra son premier succès, "L'étranger", interprété par Annette Lajon et par Edith Piaf sur un texte de Robert Malleron, et Grand Prix du Disque. Une chanson que, pour la petite histoire, Piaf subtilisera littéralement à sa concurrente, la mémorisant en catimini pendant une répétition pour la créer le soir-même au Gerny's et coiffer Lajon au poteau : on ne badine pas avec le répertoire à l'époque ! Mais par delà ce titre ("J'ai rêvé de l'étranger / Et le cœur tout dérangé / Par les cigarettes / Par l'alcool et le cafard / Son souvenir chaque soir / M'a tourné la tête..."), c'est surtout avec un univers musical, un compositeur qu'Edith vient d'avoir le coup de foudre, et elle ne va pas tarder à trouver les mots qui lui correspondent.
Suivra en effet la même année pour Marguerite LA rencontre qui décidera de sa carrière, avec Raymond Asso, auteur d'origine niçoise qui a fait mille métiers et signe avec elle un véritable standard, édité depuis en sept langues: "Mon légionnaire", créé par Marie Dubas à Marseille en avril 1936 et repris par la toute jeune "Môme Piaf" à peine sortie de la fameuse "Affaire Leplée" (Louis Leplée, son imprésario, avait été assassiné et elle fut un temps soupçonnée). Au départ de la chanson, une amourette vécue à 17 ans par la chanteuse avec un soldat rencontré pendant une tournée dans les casernes, et tombé plus tard aux colonies. Vérité ou légende ? En tout cas naissance du mythe, car en devenant le parolier, le " créateur " et aussi le compagnon d'Edith, Asso va lancer à la fois l'interprète et son équipe, enchaînant en 1938 avec un autre standard d'inspiration coloniale (il fut lui-même spahi) : "Le fanon de la légion", " en hommage à la légion étrangère " (sic). Nous sommes alors, faut-il le rappeler, au temps de "La bandera", de "Morocco cœurs brûlés" et du "Grand jeu", des films de Gabin, Carné et Duvivier peuplés de soldats perdus qui préfigurent singulièrement la drôle de guerre à venir, et la chanson n'y échappe pas: "Mon légionnaire, disait Robert Beauvais, donna à penser et à rêver à cette génération de dames et de demoiselles d'avant-guerre qui avaient pour livre de chevet "Autant en emporte le vent", et dont l'idéal masculin s'incarnait dans les traits précis de Rett Butler". Quelques années plus tard, en voyage à Sidi Bel Abbès, Monnot et Asso reçurent plusieurs décorations émanant de ce corps d'élite qui leur présentera les armes dans la cour de la caserne, et sera aussi éternellement associé au parfum du sable chaud que la madeleine de Proust aux après-midis de Combray.
Entre Marguerite et Edith, deux prénoms qui riment bien, la fille des rues et celle de la province, le courant passe d'autant mieux que l'équipe Monnot / Asso aligne les succès: "Je n'en connais pas la fin", "Le petit monsieur triste" (1939)... : "ça se passait comme ça, raconte Simone Berteaut, demi-sœur de Piaf, dans l'ouvrage qu'elle lui a consacré. édith lisait le texte -elle le lisait déjà comme si elle le chantait ; Marguerite rêvait, Raymond attendait... tant que la musique n'était pas faite, il n'était pas sûr de sa chanson. A la fin de la lecture, "Ah, mes enfants!", disait Marguerite. ça ne voulait pas forcément dire que c'était bien. Elle écoutait encore une fois, puis ça partait.
- "Je crois que je la sens".
Et Marguerite, devant son piano, jouait. Elle était dans son monde à elle. D'ailleurs, elle n'en sortait jamais".
Et dès 1940, les deux jeunes femmes - elles ont 12 ans d'écart - vont à leur tour écrire ensemble, tant pour Edith que pour d'autres chanteuses (Damia, Mona Goya, Line Viala, Jeanne Héricard), et faire leur petite révolution en créant la première équipe féminine de la chanson: "Y'en a un de trop", "J'ai dansé avec l'amour", "Où sont-ils mes petits copains ?", "Mon amour vient de finir" (Damia), "C'était un jour de fête", "L'homme des bars", "Tu es partout", "Un coin tout bleu", en attendant 8 ans plus tard leur apothéose, le fameux "Hymne à l'amour" (En revanche, Marguerite refusera de cosigner, pour une commodité de dépôt Sacem, "La vie en rose" d'Edith à laquelle elle... ne croit pas du tout, et cédera la place à Louiguy, la chanson étant "créée" par Marianne Michel). C'est qu'entre-temps, Piaf a inauguré, en se séparant de Raymond Asso, un vertigineux ballet d'auteurs qui durera jusqu'à la fin de sa carrière et verra se succéder par cycles les créateurs et les hommes de sa vie, ceux-ci se confondant bien sûr souvent, et s'autodétruisant volontiers. Seule, la "Guite" va rester -on serait tenté d'écrire " tenir " - du début à la fin, ou presque, traversant et construisant la carrière de la chanteuse comme un véritable fil rouge. Il est vrai que, comme résume l'éditeur Pierre Ribert, "Monnot, c'est Piaf !". On ne saurait mieux dire, et Edith le formulera à sa façon, en direct de Chicago, à la "Joie de Vivre" de Marguerite le 16 septembre 1955 : "Merci de m'avoir aidée à être Edith Piaf !".
Exit donc en 1941 Raymond Asso, et entre en scène un ancien journaliste de cinéma, Henri Contet, qu'elle va "découvrir" et lancer, puisqu'il lui écrira, entre autres, "Padam padam" (musique: Norbert Glanzberg) et "Bravo pour le clown" (musique: Louiguy), tout en travaillant pour Yves Montand ("Le carrosse"), Jacqueline François ("Mademoiselle de Paris", "Boléro"), John William ("Si toi aussi tu m'abandonnes"). Un auteur rare, subtil, véritable aristocrate du cœur (il deviendra plus tard président de la SACEM et disparaîtra le 14 avril 1998) qui va tout naturellement collaborer à son tour avec Marguerite, dont il restera un fidèle: "Je l'appelais la femme-fée parce qu'elle avait quelque chose de surnaturel... Elle ne savait jamais ce qui se passait sur terre: elle n'y redescendait jamais... Elle avait la vivacité et le tendre mystère des légendes". En 15 ans, ils vont écrire pour Edith moult chansons superbes, dont "Y'a pas de printemps", "Le brun et le blond", "Histoire de cœur", "Ce monsieur-là", "Les gars qui marchaient", "Regarde-moi toujours comme ça", "Le petit homme", "C'est merveilleux " (du film " Etoile sans lumière "), " Le ciel est fermé", "Adieu mon cœur", "Mariage" etc., mais aussi pour Yves Montand ("Ma gosse, ma p'tite môme"). S'il est vrai, comme le dit Aznavour, que très peu de gens ont réellement connu Marguerite, Henri est indéniablement de ceux-là.
Tout comme Simone Alma, fascinante interprète de standards ("Saint-Louis blues", "Tentation", "Perfidia", "Perdido", "Fever", "Stardust", "Le troisième homme") en même temps que de titres originaux ("Loin des sambas", "Vis'la poupée" de Claude Nougaro, "Tuileries"...), au look sensuel entre Madeleine Sologne et Marlène Dietrich, qui devint dans les années 40 sa meilleure amie et le resta jusqu'à la fin : "C'était Piaf qui portait ses chansons au pinacle, mais c'était Marguerite que j'avais envie de connaître: je lui avais donc écrit depuis Biarritz pendant la guerre, nous avons échangé quelques lettres, et nous nous sommes rencontrées. C'est elle qui m'a poussée à écrire. J'ai rencontré chez elle tout le monde de la chanson, Piaf, Montand, Boris Vian, Marlène Dietrich, Henri Contet, Pierre Cour, Simone Signoret, René Rouzaud, Philippe-Gérard, Francis Blanche. Plus tard, j'ai même chanté au Jimmy's, situé juste en bas de chez elle : elle habitait alors 206 boulevard Raspail, à l'angle de la rue Huyghens, son salon avec le piano et sa salle à manger donnant sur deux balcons où elle nourrissait les pigeons. Il émanait d'elle un charme fou, elle avait quelque chose de lumineux, de laiteux, avec une très jolie peau, des cheveux somptueux, de très jolis traits et une espèce de nonchalance qui contrastait avec des explosions aussi subites qu'inattendues. Elle ressemblait à Ava Gardner. J'aimais tout d'elle. Elle était très drôle, savait rire, vivre, avait toujours des histoires invraisemblables, elle se mettait dans des pétrins inouïs, car elle fonçait sur l'obstacle et était d'une rare distraction. Elle riait à pleurer de ses erreurs, faisait sa propre autocritique avec un détachement total. Nous avions des fous-rires incroyables, ce qui ne veut pas dire que nous étions gaies: souvent, les gens qui rient de cette façon sont en réalité des anxieux, des survoltés, qui courent toujours après quelque chose d'insaisissable...".
Une chanson prémonitoire, "L'hymne à l'amour", créée le 14 septembre 1949 au Versailles de New-York, illustrera douloureusement ce mélange des genres puisque, dédiée au boxeur Marcel Cerdan qui vit alors une idylle avec la chanteuse, elle préfigure l'issue tragique - un accident d'avion - qui surviendra le 27 octobre suivant au dessus des Açores alors qu'il la rejoignait aux Etats-Unis avant son championnat du monde. Ce jour-là, la mort viendra du ciel, ce "ciel bleu qui sur nous peut s'effondrer", des mots-mêmes de l'artiste à l'inspiration particulièrement troublante en la circonstance: "Si un jour la vie t'arrache à moi / Si tu meurs, que tu sois loin de moi / Que m'importe, si tu m'aimes / Car moi, je mourrai aussi...". On sait que Piaf, en tournée américaine quand tomba la terrible nouvelle, s'évanouit ce soir-là sur la même scène au bout de quelques chansons, après avoir dit au public qu'elle chantait " pour lui, rien que pour lui " et qu'elle créa le fameux titre en France lors d'un récital unique à Pleyel en janvier 1950 avec l'émotion qu'on imagine. Car si en chanson, "Dieu réunit ceux qui s'aiment ", la vraie vie est autrement plus cruelle, même quand elle se donne des airs de mauvais mélo, et il y aura dans la réalité la mort d'un côté et la difficulté de survivre de l'autre, le début d'une longue chute flamboyante.
Et, dans les mois qui suivirent, Marguerite eut la surprise d'être appelée en pleine nuit par Edith pour "découvrir le texte que Marcel... lui dictait de là-haut" (!) et qui reste parmi leurs œuvres les plus émouvantes : "Je vais te faire une chanson bleue / Pour que tu aies des rêves d'enfant..." (cf. "Chanson bleue"). Les secrets des stars sont impénétrables, et pour la petite histoire, c'est Eddie Constantine, futur chevalier servant d'Edith, qui adapta en anglais le fameux "Hymn to love".
Marguerite Monnot a longtemps vécu maritalement avec l'homme de sa vie, Paul Peri, chanteur dont le vrai nom était Etienne Giannesini. Le 11 juillet 1950, passant devant la mairie du 16ème arrondissement de Paris, ils décident, sur un coup de tête, de se marier officiellement. Paul Peri parvient à éviter la publication des bans, et rétribue de quelques billets à des passants pour jouer le rôle des témoins. Quelques minutes plus tard, le mariage est prononcé...
Elle signe les musiques de plus de 200 succès de l'époque : chansons pour Edith Piaf des années 30 à 60, et des opérettes, dont la fameuse « Irma la Douce " …
Piaf qui la surnomme « La Guite " crée avec elle la première équipe d'écriture au féminin, Nous lui devons : "Milord", "L'hymne à l'amour", "Mon légionnaire", "La goualante du pauvre Jean", "Les amants d'un jour", "Irma la douce… demeure une figure aussi illustre que méconnue dans l'histoire de la chanson française. Séduisante, sensuelle, secrète, discrète, et surtout... distraite, elle disparut le 12 octobre 1961, à 58 ans.
Musiques écrites pour Piaf
- Adieu mon cœur. Paroles : Henri Contet (1946)
- Avant l'heure. Paroles : Marcel Achard (1951)
- Avant nous. Paroles : René Rouzau
- C'est à Hambourg. Paroles : Claude Deléclus
- C'est l'amour. Paroles : Edith Piaf. (1960)
- C'est merveilleux. Paroles : Henri Contet. (1946)
- C'est pour ça. Paroles : Henri Contet. (1947)
- C'était un jour de fête. Paroles : Edith Piaf. (1941)
- Chanson bleue. Paroles : Edith Piaf. (1951)
- Comme moi. Paroles : Claude Delécluse, Michèle Senlis. (1957)
- Demain (il fera jour). Paroles : Marcel Achard. (1951)
- Enfin le printemps. Paroles : René Rouzaud. (1954)
- Escale. Paroles : J.Marèze. (1945)
- Fais comme si. Paroles : Michel Rivgauche. (1958)
- Heureuse. Paroles : René Rouzaud. (1953)
- Il a chanté. Paroles : C.Didier. (1948)
- J'ai dansé avec l'amour. Paroles : Edith Piaf. (1941)
- J'entends la sirène. Paroles : Raymond Asso. (1936)
- Je m'imagine. Paroles : Nita Raya. (1960)
- Je n'en connais pas la fin. Paroles : Raymond Asso. (1939)
- L'étranger. Paroles : R. Malleron. Musique : Juel et Marguerite Monnot (1934)
- L'homme des bars. Paroles : Edith Piaf. (1941)
- L'homme que j'aimerai. Paroles : Marcel Achard. (1951)
- L'hymne à l'Amour. Paroles : Edith Piaf. (1949)
- La goualante du pauvre Jean. Paroles : René Rouzaud. (1954)
- La p'tite Marie. Paroles : Edith Piaf. (1950)
- La valse de l'amour. Paroles : Edith Piaf. (1951)
- Le chant du pirate. Paroles : Henri Contet. (1946)
- Milord). Paroles de Georges Moustaki.
Musique de films
- La sage-femme, le curé et le bon Dieu (1962)
- Les canailles (1960)
- Les amants de demain (1959)
- L'île du bout du monde (1959)
- For the First Time (1959)
- Si le roi savait ça (1958)
- Le désert de Pigalle (1958)
- Rue de l'estrapade (1953)
- Neuf garçons, un cœur (1948)
- Macadam (1946)
- Montmartre-sur-Seine (1941)
- Aux urnes, citoyens ! (1932)
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